Pour certains emprunteurs, il leur est loisible de prétendre au remboursement de l’assurance prêt immobilier. Ils peuvent faire une réclamation à la banque. Toutefois, ce ne sont pas tous les emprunteurs qui profitent de ce remboursement. Ainsi, que faut-il savoir au sujet de l’assurance emprunteur ? Qui est concerné par ce dispositif et comment le calculer ?
Le prêt immobilier est un type d’emprunt qui vous permet de financer l’achat d’un bien immobilier en partie ou en totalité. En profitant de ce crédit, vous vous trouvez dans l’obligation de payer une somme donnée tous les mois. Cette somme comprend des frais annexes et bien entendu, les taux d’intérêt. L’assurance prêt immobilier compte pour 0,20 % à 1 % de votre crédit. Ainsi, la facture peut être assez élevée. Il est donc intéressant de découvrir les procédures de remboursement de l’assurance emprunteur. En fin d’assurance de prêt, vous serez remboursé sur une partie des primes versées dès lors que le risque n’est pas survenu sous quelques conditions données. Déjà, les surprimes que l’assurance applique ne doivent pas avoir été utilisées dans le cadre du remboursement des mensualités. Vous devez également respecter un délai de deux ans à partir du dernier remboursement du prêt pour transmettre votre demande. Enfin, le crédit immobilier doit avoir été pris entre 1996 et 2005.
Vous pouvez essayer une action individuelle pour tenter d’avoir le remboursement de l’assurance prêt immobilier. Cependant, cette technique requiert l’intervention d’un avocat. En outre, la procédure est assez longue et coûteuse. Si vous voulez quand même réclamer votre remboursement à l’assureur, notez que vous devez estimer le montant au préalable. Ensuite, il faudra transmettre une lettre de remboursement à l’assurance ou à la banque. Après l’envoi du courrier de réclamation, vous aurez un retour positif ou négatif de la part de votre interlocuteur. Si aucune réponse ne vous parvient, pensez à contacter le service client de l’entreprise.
L’association UFC-Que Choisir préconise l’action collective. Force est de constater que le recours collectif a une portée plus importante comparée à l’action individuelle. Depuis peu, ces actions collectives sont même autorisées par la loi Hamon. Elles peuvent être portées en justice si elles regroupent un minimum de 100 000 plaignants. Ainsi, il faut vous rapprocher d’UFC-Que Choisir ou d’une autre association de consommateurs pour avoir connaissance de vos droits et des actions collectives envisageables.
Il n’est pas facile d’estimer le montant du remboursement. En effet, un assuré ne connaît pas les bénéfices financiers offerts par l’assureur ou la banque. Vous devez encore estimer les profits techniques en sus. Il n’y a malheureusement aucun simulateur en ligne pour cette opération. Pour faire le calcul, il est recommandé de contacter un organisme consommateur ou une association. Ces derniers ont peut-être accès aux bilans et à divers documents qui peuvent vous aider à établir le calcul.